Entre 800 et 900, Pérou (côte centrale)
Toile de coton, fibres végétales, cheveux humains, coquillages, bois
Ces têtes postiches étaient disposées au sommet du fardo afin de lui conserver un aspect humain.
A la différence des autres êtres vivants, l'être humain se questionne sur sa propre mort. Et cette mort, celle des autres, la nôtre, nous touche tous. Les rites funéraires expriment en partie le désir de dépasser cette inconcevable fin. Le dernier passage a toujours été entouré de pratiques destinées à rendre acceptable la séparation des vivants et des morts. Les rites permettent de donner un autre horizon à la mort et d'offrir une forme d'espérance. Le cérémonial, les gestes, les paroles, en apaisant et en attribuant une nouvelle place à chacun, contribuent à rétablir un ordre social bouleversé.
Ces têtes postiches étaient disposées au sommet du fardo afin de lui conserver un aspect humain.
A la différence des autres êtres vivants, l'être humain se questionne sur sa propre mort. Et cette mort, celle des autres, la nôtre, nous touche tous. Les rites funéraires expriment en partie le désir de dépasser cette inconcevable fin. Le dernier passage a toujours été entouré de pratiques destinées à rendre acceptable la séparation des vivants et des morts. Les rites permettent de donner un autre horizon à la mort et d'offrir une forme d'espérance. Le cérémonial, les gestes, les paroles, en apaisant et en attribuant une nouvelle place à chacun, contribuent à rétablir un ordre social bouleversé.